Les ondes gravitationnelles restent "insaisissables"
En combinant leurs données, les collaborations Planck et BICEP2/Keck ont montré que la détection des ondes gravitationnelles primordiales à travers l'observation de la polarisation du fond diffus cosmologique n'a pas encore eu lieu. Ce résultat offre le dénouement d'un feuilleton scientifique qui a tenu en haleine cosmologistes et passionnés. Le signal annoncé par l'équipe BICEP2 en mars 2014 ne peut pas être associé aux premiers instants du Big Bang, il provient essentiellement de notre Galaxie et de distorsions gravitationnelles au cours de sa propagation jusqu'à nous.
Cette image montre une zone du ciel proche du pôle Sud galactique basée sur les observations faites par Planck-HFI à 353 GHz. Les couleurs représentent l'émission de la poussière, une composante mineure mais cruciale du milieu interstellaire qui baigne la Voie Lactée. La texture, en revanche, montre l'orientation du champ magnétique galactique ; cette information est déduite de la direction de l'émission de lumière polarisée par les poussières. La région indiquée par le pointillé blanc est celle qui a été observée par les expériences Keck array et BICEP2 depuis le Pôle Sud. © ESA / collaboration Planck Remerciements : M.-A. Miville-Deschênes, CNRS - Institut d'Astrophysique Spatiale, Université Paris-Sud, Orsay, France
Ces résultats ont été soumis à la revue Physical Review Letter fin janvier 2015. La collaboration Planck de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), implique le CNRS, le CEA, le CNES et plusieurs universités françaises.
Lire l'article sur le sujet sur le site de l'INSU.
Lire aussi l'article sur le site de l'ESA (en anglais).